Caractéristique matérielle : Ill. en coul., Dimension : 31, Nbr de pages : 1 vol. (144 p.),
Collection :
Aire libre
Résumé :
Jaime Martin avait 9 ans le 20 novembre 1975, le jour de la mort du dictateur espagnol Franco. Alors que sa famille en liesse sabrait le champagne, dans la cuisine, les mots de sa grand-mère résonnent encore aujourd'hui : « il y a un long- chemin à parcourir et un ciel plein d'oiseaux noirs ». À travers ce récit autobiographique, l'artiste retrace sa trajectoire dans l'Espagne de l'après dictature. Grâce aux électrochocs que sont le rock des Ramones et le graphisme de « Métal Hurlant », Jaime embrasse alors la carrière d'auteur de bandes dessinées, participant au mythique magazine « El Vibora », l'un des fers de lance d'une certaine révolution culturelle baptisée Movida. Avec cet ouvrage, Jaime Martin trace un autoportrait sensible, en miroir d'une génération portée par l'enthousiasme de la démocratie puis sévèrement frappée par la crise économique de ce nouveau millénaire.
Après Jamais je n'aurai 20 ans, sur la jeunesse de ses grands-parents engagés dans la guerre civile espagnole et Les guerres silencieuses sur la jeunesse de son père pendant son service militaire dans l'Espagne franquiste, ce témoignage personnel vient clore le cycle de ces chroniques familiales et sociales. Fort de l'histoire des générations qui l'ont précédé, Jaime Martin porte son regard lucide et plein d'humanité en invitant à croire en l'avenir et aux rêves toujours possibles.
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