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Influencés par la scène noise et expérimentale (Sonic Youth, The Birthday Party, Pere Ubu, etc.), canalisés par une intensité brute et nihiliste qu'ils tirent des Stooges, on leur a reconnu également un lyrisme plus profondément marqué par des groupes tels que Joy Division, The Doors ou Pink Floyd. Plus largement, cherchant à s'éloigner de définitions et d'enfermements esthétiques, ils s'inspirent d'un demi-siècle de musiques dont le sens profond s'accorde toujours autour de révoltes. Désireux de ne pas avoir de frontman, de leader conforme à un imaginaire rock'n'roll devenu peut-être formaté, ils tirent les ficelles des quatre personnages qui alternent ou partagent la prise de parole, tentant de maintenir l'illusion et de nourrir leur révolte.

Ce douzième album studio est son premier album pop rock en 13 ans. Cette oeuvre illustre toute la richesse musicale de la palette de styles explorés par Sting au fil des années, de l'imaginaire féroce et aventurier du titre Petrol head au style plus folk et narratif de Pretty young soldier. Sur le premier single, I can't stop thinking about you, il montre une facette plus enlevée et dansante, témoignant de l'influence que sa musique continue d'exercer sur la pop actuelle.

"Trouver du plaisir dans la méditation même de ce qui cause ses peines" : ainsi pourrait se définir la thématique de cet album à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Madrigaux italiens et anglais y côtoient motets ou répons des Ténèbres... Une poésie mélancolique qui a nourri inlassablement la création musicale de la fin de la Renaissance et que Geoffroy Jourdain nous livre à la faveur de ce premier enregistrement pour Harmonia Mundi.

Une sélection de berceuses venues du jazz pour petits et grands.

Anna décide, trois semaines avant de se marier, de dévoiler son plus lourd secret à Raphaël, son futur mari. Le récit d'une enquête autour d'une affaire classée entre la France et les Etats-Unis.

Créé sur le modèle du Buena Vista Social Club et du New Orleans Social Club, ce projet ne devait être qu'une production "one shot", mais, après le succès du premier album, le groupe en signe un deuxième et entame une tournée internationale. Il produit une musique qui est une synthèse énergique et parfaite entre tradition, rock, reggae, dub et hip-hop. Leur répertoire insuffle une véritable cure de jouvence aux anciennes mélodies celtes glanées en Bretagne, Irlande, Ecosse et Asturies.

Avec cet album de La Yegros, arrive aussi la promesse de concerts dévastateurs, qui sont autant de défis à ceux qui ne dansent jamais. La chanteuse dégrippe les corps les plus rouillés, en irradiant son énergie comme si elle crachait des boules de feu, avec la joie communicative propre aux peuples sud-américains. Ce troisième disque réitère avec une ambition accrue, le tour de force déjà opéré avec Viene de mi (Parlophone, 2013) et Magnetismo (Soundway, 2016). Suelta, que l'on peut traduire comme une invitation au lâcher-prise, accélère même la fusion des genres musicaux constitutifs de sa personnalité. Elle est native de Buenos Aires et ses parents sont originaires de Misiones, une province du nord-est qui enfonce sa langue entre le Brésil et le Paraguay. Cette enclave, dont les frontières sont poreuses aux rythmes extérieurs, pratique le chamamé (mélange de polka et de musique guarani) et se déhanche sur la cumbia colombienne. Ces deux genres, mâtinés de folklores andins, sont ensuite passés à la moulinette du dancehall jamaïcain et des productions électroniques, composant un cocktail dont seule La Yegros détient le brevet.

Babatoumba est bien pressé ce matin. Mais sur son chemin il rencontre Xylo l'hippo, Nimportekoa le boa, Chignon la guenon, Léveto l'éléphanteau et Couchetar le guépard. Tous ont besoin de son aide et il n'a pas le coeur de refuser. Pour le remercier, les animaux lui offrent de bien jolis souvenirs. Mais maintenant, vite, vite, Babatoumba repart. Il ne doit pas être en retard. Car tout là-bas, loin, loin, un rendez-vous important l'attend.

Ils sont encore enfants quand commence le XXe siècle. Nés dans une famille de pauvres métayers du causse de Gramat, ils ne peuvent choisir qu'entre le départ ou la soumission. Mais déjà le monde change, des idées nouvelles circulent qui commencent à ébranler cet univers de pierre figé dans l'Histoire. Les hommes partent à la guerre ; les femmes demeurent, patientes prêtresses de la vie et de la mort. Et l'Histoire s'acharne qui, après une guerre, en apporte une autre, avec ses malheurs : la défaite, l'exode et cette guerre civile qui déchire les familles. Puis la Résistance : Philomène et Adrien y tiennent leur place, pour l'honneur ; Philomène en sortira meurtrie dans sa chair, intacte dans son âme et son coeur. Ce pays du Causse est un personnage à part entière. L'histoire de la famille Fabre ne peur se raconter sans celle de leur terre. Un pays rude qui, longtemps, ne connaît que la loi des saisons.

Alors que le sextet nous a habitués à des guitares fuzz-glam et à d'éblouissants arrangements presque baroques, Schmilco, principalement acoustique, aspire plus à de vastes espaces et au chaos. Comme pour tout groupe de leur ampleur, les membres de Wilco sont amenés à se questionner sur leur identité : comment faire face à la discordance entre ce qu'ils sont, et la façon dont le public les perçoit ? Comment conserver son innocence et son sérieux quand certain voient Wilco comme plus qu'un groupe de six musiciens ? C'est un peu ce que véhicule Schmilco.

"Il nous restera ça. J'ai proposé à dix auteurs d'insérer cette phrase dans un texte inédit et de l'interpréter sur cet album. L'ensemble de ces poèmes a été mis en musique par Babx et Angelo Foley. Un grand merci à tous ces artistes d'avoir accepté l'invitation et d'avoir fait de ce projet une oeuvre rare. Un album d'auteurs." Grand Corps Malade

Le Llibre Vermell est au fond une sorte de manuel pratique pour le bon déroulement du pèlerinage à la Morenata : poèmes religieux, récits de miracles, calendrier, traité de confession, etc. Il est célèbre parce qu'il contient les notations (paroles et musique) de neuf chants de pèlerinage. Dans ce manuscrit ont en réalité été notés des cantiques déjà sans doute largement popularisés parmi les pèlerins de Montserrat et qui sont visiblement de divers auteurs et de styles variés. Divers, ces chants le sont par la langue : deux sont en occitan, l'un en catalan - au Moyen ge ces deux langues étaient jumelles - les autres sont en latins. De même, leurs genres musicaux sont variés. Seuls deux chants, Maria matrem et Impeyratriz de la ciutat joyosa, relèvent du style polyphonique de l'Ars nova.