187 Chanson (s) française (s)

Vendredi sur Mer, c'est une élégante pop synthétique et moderne qui se pare de ses plus beaux atours pour nous transporter dans un ailleurs romanesque et mélodieux à l'imaginaire foisonnant. Après son EP Marée basse sorti en 2017, Vendredi Sur Mer revient avec son premier album. On y retrouve les titres La femme à la peau bleue ou encore Larme à gauche qui ont fait le succès de Vendredi sur Mer à ses débuts. Elle nous susurre à l'oreille ses amours, avec toujours Lewis OfMan à la production, pour nous faire vibrer sur des titres comme Ecoute chérie ou Chewing-gum. Ce premier opus est en forme de journal intime electro-pop.

Elles sont assises chacune sur une chaise, l'une a' côté de l'autre, complices et fraternelles, avec au coeur l'envie d'évoquer le desir de bonheur sur terre. Avec son accordeon en bandoulie're et un coeur gros comme c"a Miche'le Bernard déroule ses chansons-nomades et l'accompagnant, lui donnant plus que la replique, enrichissant son propos de phrases poetiques, d'assertions diverses Monique Brun est elle aussi lumineuse d'humanité. De ce tissage de liens, de voix, d'accords en coeurs-majeurs on retiendra des pépites comme Je t'aime ou Maria Suzanna, evocation de l'echange des cultures, de l'exil et de l'intégration.

Initiateur de la scène reggae version française, le groupe n'a jamais fait la moindre concession sur sa manière de vivre, de travailler, sur sa manière de voir et de (re)faire le monde. Malgré le succès, les tournées à n'en plus finir et les multiples disques d'or, les amis de Sinsémilia sont toujours restés fidèles à eux mêmes, libres penseurs, privilégiant la sincérité en toutes circonstances. Avec cet album, le collectif célèbre les raisons de croire encore à l'avenir, de chanter l'espoir sur un reggae oscillant entre le roots et les rythmes plus enlevés qui sont l'empreinte de Sinsemilia. De nombreux invités de marque sont là pour l'occasion, comme Tiken Jah Fakoly, Balik (Danakil), Komlan, Bouchkour (Dub Inc.), Naâman, ou bien encore Yaniss Odua.

Debout Sur Le Zinc s'associe aux Productions Jacques Canetti pour célébrer, de la plus belle manière, le 100ème anniversaire de la naissance de Boris Vian ! Vian par Debout sur Le Zinc est un disque revisitant les plus grands textes du célèbre artiste pluridisciplinaire. Jacques Canetti, mythique directeur artistique, fut l'homme qui lança Boris Vian, en 1955, sur le devant de la scène dans son Théâtre des 3 Baudets, et qui enregistra de très nombreuses chansons interprétées et orchestrées par les plus grands.

Ce gang de quatre musiciens belges a piqué les racines de la musique folk et western pour les faire pousser dans ses propres chansons qui sont en français et qui parlent d'aventures, d'amours, d'amitié, des autres et d'eux-mêmes. Tant au niveau des thèmes abordés que de la production, c'est l'authenticité et l'absence d'artifice qui furent les idées maîtresses de cette session d'enregistrement.

Opération Aphrodite, son précédent album paru en 2016, laisse place à un concept parlant de mondes lointains, de terres étrangères et d'océans à peine cartographiés. Hommage aux gentils hommes navigateurs des siècles précédents, dans bord du Blossom, il est question de paradis enfuis auxquels Manset intègre quelques évocations de capitaines emblématiques, d'îles n'ayant plus leur nom, d'indigènes, de douceurs.

Il a longtemps roulé sa bosse un peu planqué derrière une formation dans laquelle il n'était que Wilfried. Quatre albums à tendance chanson française. Et puis il est passé à l'acte. En solo, après une vie de groupe, comme s'il fallait à un moment de sa vie se dévoiler, assumer ce qui ne vient que de soi. Parce que le temps presse. certainement. Hildebrandt vogue au large, il s'est éloigné des rives de la chanson française et cela s'entend. Parce que les mots ne sont plus chez lui soutenus par la musique mais qu'ils s'insèrent comme une deuxième musique dans le décor orchestral. Hildebrandt y imprime le verbe dans une poésie un brin mélancolique, mais jamais désenchantée avec ce timbre et cette prosodie qui rappellent au fil des titres les acrobaties poétiques de Dionysos, la gravité de Noir Désir, l'élégance de Lescop ou le clair-obscur de Bertrand Belin.

Il était une fois... l'été 1988. Les quatre frères et soeurs Burguière ne sont pas encore les Ogres de Barback. Ils sont à Cergy dans le combi VW de leurs parents, il n'y a pas de ceinture de sécurité, pas de climatisation ni de GPS et il y a Papa qui fume cigarette sur cigarette, Maman qui regarde la carte routière, partant pour 800 kilomètres de nationale congestionnée. Direction l'Ardèche pour les vacances. Le poste est à cassette, il n'y en a qu'une. C'est celle de Pierre Perret. Elle fera dix ans de bon et joyeux services, aller-retour, retour-aller, puis dans le walkman, sur la chaine hi-fi du salon... un véritable coup de foudre pour les chansons du Pierrot. Bien plus tard, ayant suivi les pas de leur ainé chansonnier, les Ogres rencontrèrent Monsieur Pierre Perret, et ils n'en firent qu'une bouchée ! Une amitié, de celle dont on fait les histoires d'ami Pierrot, d'ogres et de petit poucet, était née. Aujourd'hui, les Ogres de Barback ont demandé à l'ami Pierrot de leur prêter sa plume, ses chansons et son coeur pour réunir et orchestrer une tribu autour de ces chansons qui ont bercé tant d'âmes et tant d'histoires.

C'est en août 2017 que Pierre Lapointe, Albin de La Simone et leurs amis musiciens se sont retrouvés en studio à Montréal pour créer ce disque. La commande de Pierre était claire : créer un album de chansons s'inspirant des grands classiques, afin de réaliser un bouquet de berceuses pour "petits enfants devenus grands". Cet album est envoûtant par sa douceur et sa mélancolie, racontant tantôt l'amour et ses détours, tantôt la joie et la tristesse. Avec cette nouvelle proposition, Pierre Lapointe exprime encore une fois son amour pour la chanson française. En plus de quelques titres composés en duo avec Albin de La Simone, on retrouve plusieurs collaborations avec quelques-uns de ses amis : Clara Luciani, Hubert Lenoir, Daniel Bélanger, Philippe B, Amélie Mandeville, Julien Chiasson et Félix Dyotte. Chacune de ces co-créations brillent et résonnent en nous, tels de petits bijoux précieux et délicats. Avec la qualité indéniable de ce huitième album de chansons originales en carrière, Pierre Lapointe donne raison une fois de plus à tous ceux qui le placent parmi les grands noms de sa génération.

Comme pour beaucoup de musiciens chanteurs, Georges Brassens a joué un rôle considérable dans son envie de faire des chansons et de mener sa vie grâce à elles. Alexis explique : "l'idée m'est venue de venir l'informer des mouvements du monde depuis son départ. Après tout, les poètes éternels méritent d'être au courant de la vie après leur mort. Ils ont influencé les hommes, leur ont donné des clés de beauté et de liberté. Qu'est devenu le monde ? Qu'en est-il de l'irrévérence ? De la liberté ? Les cons sont-ils toujours aussi nombreux ?"

Des écrivains de renom, des personnalités de la chanson ou du jazz, des créateurs qui n'ont jamais été associés de leur vie et se trouvent ici réunis. Avec pour thématique les ponts de Paris, les ponts des poètes et des jeunes gens pressés, les ponts des amoureux et des suicidés, les ponts des aubes lumineuses et des jours noirs, a se traverse et c'est beau, est avant tout un hommage à la ville à laquelle Gréco appartient, comme Paris appartient à sa légende. Marie Nimier, Amélie Nothomb, François Morel et Antoine Sahler, Philippe Sollers, Gérard Duguet-Grasser ou encore Jean-Claude Carrière figurent entre autres parmi les auteurs des chansons de cet album. Melody Gardot, Marc Lavoine et Féfé rejoignent Juliette Gréco pour trois très beaux duos, et Guillaume Gallienne y interprète un texte poignant, véritable déclaration d'amour à Juliette.