Pour cette collaboration du réalisateur François Ozon avec Philippe Rombi, ceux-ci ont décidé qu'au tout début du film, il y aurait une austérité, aussi bien dans la mise en scène que dans l'utilisation de la musique, très peu présente et discrète, jouant sur des tensions dramatiques et un léger suspense. Et petit à petit, en parallèle de l'histoire d'amour naissante, intervienne une musique plus sentimentale. Cette musique devait suivre le trajet, les espoirs d'Anna, puis ses désillusions avec de rares bouffées de romantisme dans l'esprit des compositeurs de l'époque comme Malher et Debussy.