Toujours un peu inscrit dans la lignée des premiers opus du groupe, un rock garage hors mode aux paroles souvent acerbes, cet album s'aventure aussi ailleurs, dans des univers moins référencés et nettement plus tarabiscotés. Il y a parfois une distance à la Pavement dans la façon très particulière de chanter de Stéphane, en français mais aussi en anglais. Toutes sortes d'humeurs textuelles et musicales, parfaitement complémentaires, le tout coloré par une large palette d'idées musicales malines et d'arrangements où les guitares ont la part belle.