" Il y a cette petite fille, un peu à l'écart, qui reste assise, les mains croisées sur sa poitrine. Très vite, nous nous regardons fixement, l'une puis l'autre. Enfin, nous nous sourions. Je me rapproche d'elle. Elle parle mal français parce qu'elle n'est pas allée en classe. Il est difficile de parcourir sur les mains et les fesses les cinq kilomètres qui la séparent de l'école. Elle me murmure : - Comment ti t'appelles ? - Roxane. Et toi ? - Rosalie. "