78 Variétés (s)

Premier album de Banhart depuis Ape in pink marble sorti en 2016. Ma est débordant de tendresse, de clins d'oeil autobiographiques et témoigne du passage de l'expérimentation sonore de ses précédents albums à une histoire complexe et captivante ainsi qu'à une intimité émotionnelle. Devendra privilégie les sons organiques pour accompagner sa voix et sa guitare, des arrangements renforcés par des cordes, des bois, des cuivres et des claviers. Son 1er single, Kantori ongaku, traduit du japonais en "musique country", est un clin d'oeil à la légende de la pop expérimentale Haruomi Hosono, membre fondateur du groupe électronique influent Yellow Magic Orchestra.

Ce cinquième album agit comme un adieu éloquent aux amours des années passées, les textes évoquent souvent sa récente séparation mais il explore toutes ses relations avec honnêteté et une perspicacité assez nuancée. Ses chansons sont sombres et poignantes de vérité, mais brillent toujours avec la poésie qu'on lui connaît.

En 2013, Jungle débarque avec deux clips qui vont littéralement bouleverser les codes de la pop. L'année suivante, le super groupe britannique mené par J (Josh Lloyd-Watson) & T (Tom McFarland) sort un premier album éponyme qui se vend à près de 20 000 exemplaires dans l'Hexagone et plus d'un million dans le monde. Aujourd'hui, Jungle est enfin de retour avec For ever, enregistré entre Londres et Los Angeles. Tout comme le premier album, ce disque regorge de pépites soul/funk, irrésistibles appels à se trémousser sur les pistes de danse, en témoigne le single Happy Man reminiscent du groove entêtant de l'imparable Busy Earnin. Toutefois, ils nous présentent une nouvelle facette en ralentissant leur tempo sur les perles House in LA, Cherry ou encore Pray. Voilà un album qui devrait prolonger l'été pour un bon moment !

Les observateurs remarqueront qu'en seulement quelques années, Courtney Barnett s'est faite connaître mondialement grâce à son lexique musical distinct et salué. Sa capacité naturelle à transformer un sentiment très personnel et à le faire résonner universellement lui a fait gagner de nombreux fans à travers le monde. Elle opère ici un changement exaltant et inattendu. Il y a un franc-parler retrouvé dans cet album, de la puissance dans les instrus, de la tendresse dans sa voix et de l'audace dans ses paroles.

Les pionniers suédois du rock vintage présentent leur neuvième album comprenant onze titres dynamiques et envoûtants, prouvant qu'après plus de vingt années d'existence, ils sont toujours créatifs, frais et motivés pour ajouter un chef-d'oeuvre de plus à leur déjà impressionnant catalogue.

Le musicien anglais et le groupe de Philadelphie ont donné naissance ici à l'une des oeuvres les plus marquantes et les plus surprenantes de leurs carrières respectives.

Blind Faith Records est fier de dévoiler l'une des gemmes cachées de la musique blues, Caron 'Sugaray' Rayford, qui livre ici ses premières compositions ouvertement soul, enregistrées en Italie par le producteur Luca Sapio. Rayford est un géant dans tous les sens du terme, mais sur scène il se déplace avec grâce et énergie. Sa dynamique vocale et son énergie le rangent aux côtés de légendes soul, blues et R&B comme Solomon Burke, Muddy Waters, Otis Redding et Teddy Pendergrass. Sa musique a même été approuvée par le légendaire Brian Wilson, qui a reconnu la qualité de cet album, évoquant un "bijou encore inconnu". The world that we live in est un classique instantané, une collection de 10 pépites palpitantes aux multiples facettes : soul, blues, gospel.

Après le succès critique et public de The revolution... and the day after, il revient avec un album qui confirme sa position d'outsider de luxe du hip-hop et de la soul moderne. Le Californien de 25 ans déploie tout son talent de songwriter, de rappeur et de chanteur sur ce disque en hommage à la Great Black Music. On l'a comparé à D'Angelo et Q-Tip mais ici, Charles X s'émancipe de ces illustres prédécesseurs pour imposer un style unique, nourri au son de la Motown et au hip-hop des 90's.

Le troisième album de Stranded Horse (alias Yann Tambour) après Humbling tides (2012) et Churning strides (2007). Enregistré à l'Institut Français de Dakar, puis lors de sessions à Paris et à Nantes, cet opus, plus orchestré, souligne la volonté du musicien d'instaurer un dialogue collectif, d'étoffer les arrangements et d'explorer ainsi de nouveaux horizons. Album nomade et métissé qui marie subtilement folk anglo-saxon, horizons mandingues et chanson française. Avec les participations du trio Vacarme, Boubacar Cissokho, Eloïse Decazes (Arlt), Sarah Murcia ou encore Amaury Ranger (François & The Atlas Mountains).

Un an après la sortie de son album éponyme produit par Steve Albini, le pape du garage revient avec un nouvel effort placé sous le signe de la Liberté avec un grand L. Avec un enregistrement orchestré par Steve Albini, F. Bermudez, Lawrence 'Moo' Mitchell et Ty lui-même, cinq studios différents et 19 titres dont aucun ne ressemble à un autre, on a ici affaire à l'album le plus libre que Ty Segall n'ait jamais enregistré ! Entre cuivres puissants, grooves macabres, punk brutal ou jam jazzy et psyché, Freedom's goblin est aussi dense que son songwriting est profond.

Près de quatre ans après son premier album éponyme, le succès du producteur australien ne cesse de prendre de l'ampleur. Harley Edward Streten, de son vrai nom, a réussi à séduire les amateurs d'électro du monde entier, notamment grâce à ses collaborations avec Disclosure, Lorde, Sam Smith, Ta-Ku, New Navy ou encore Fakear... Le jeune prodige australien s'apprête à nous surprendre une nouvelle fois avec un second album accueillant de superbes collaborations !