29 Musique (s) et (s) cinéma (s)

La magnifique BO du film de 2018 de Wes Anderson, connu notamment pour The Darjeeling limited (2007), Fantastic Mr. Fox (2009), Moonrise kingdom (2012) ou encore The Grand Budapest Hotel (2014). On y retrouve principalement les compositions du français Alexandre Desplat, qui a déjà travaillé à de nombreuses reprises avec le réalisateur, mais également des morceaux légendaires du japonais Fumio Hayasaka, issue des film Les sept samouraïs ou Drunken angel ou encore un morceau du groupe psychédélique The West Coast Pop Art Experimental Band.

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Au début des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums sur un sous label de Motown. C'est alors un échec commercial à tel point que la rumeur court qu'il se serait suicidé sur scène ! Plus personne n'entendit parler de lui, sauf en Afrique du Sud, où sans qu'il le sache, un de ces disques est devenu un symbole de la lutte contre l'Apartheid. Des années plus tard, deux fans sud-africains partent à sa recherche. Ce qu'ils découvrent alors est une histoire faite de surprises, d'émotions et d'inspiration. Cette histoire vraie devait se terminer en documentaire sur le fabuleux destin de ce musicien folk de Detroit, voilà la bande son !

Pour cette collaboration du réalisateur François Ozon avec Philippe Rombi, ceux-ci ont décidé qu'au tout début du film, il y aurait une austérité, aussi bien dans la mise en scène que dans l'utilisation de la musique, très peu présente et discrète, jouant sur des tensions dramatiques et un léger suspense. Et petit à petit, en parallèle de l'histoire d'amour naissante, intervienne une musique plus sentimentale. Cette musique devait suivre le trajet, les espoirs d'Anna, puis ses désillusions avec de rares bouffées de romantisme dans l'esprit des compositeurs de l'époque comme Malher et Debussy.