187 Chanson (s) française (s)

Deux ans après Retiens mon désir, premier album précurseur d'une vague french pop toujours bien active, Cléa Vincent est de retour avec Nuits sans sommeil, un disque accompli et nocturne réalisé par Raphaël Léger (Tahiti 80) et Clément Roussel (Mome, Lomepal, Kiddy Smile) et mixé par Clément Roussel. Elle s'est affirmée comme porte-étendard d'une scène french pop renouvelée. Avec ses textes faussement légers, francs et inspirés, ses mélodies aux accroches imparables et ses clips singuliers, elle a planté un décor néoromantique original, un univers dansant et sensuel qu'elle a déjà emmené sur les scènes des quatre coins du monde.

Après Maître Gims et Black M découvrez ici le troisième membre du groupe Sexion d'Assaut a sortir son album solo.

Il creuse son sillon en marge des codes habituels du rap français depuis plusieurs années. Electron libre, il n'était apparut que sur quelques featurings (Doc Gynéco, La Rumeur, Flynt, Rocé) qui ont suffit à lui faire la réputation d'une écriture soignée et d'une signature vocale distincte. En décembre 2014 il sort un premier extrait, Longueur d'ondes, puis un deuxième en janvier 2015, Is everything right, qui lui valent plusieurs relais de qualité parmi lesquels Radio Nova. Avec ce premier long format il confirme les dires et propose dix titres aux thématiques différentes qui permettent d'explorer la densité de son spectre musical. Producteur jusque là au service des autres, il nous propose une première oeuvre dont la couverture évoque cette volonté de dimension intemporelle et universelle propre à l'artiste.

Les Fatals Picards sont de retour avec un neuvième album où ils défendent haut et fort cette trilogie qui leur va comme un gant : le rock, l'humour, et la chanson française. Le rock pour l'énergie brute que dégagent leurs prestations. L'humour pour ne pas oublier que la vie est une chose bien trop sérieuse pour être confiée à des gens tristes. Et la chanson française par amour d'une langue que tout bon gaulois réfractaire qui se respecte se doit de défendre corps et âme au mépris du danger et de la mort du subjonctif passé. Espèces menacées est l'occasion de s'interroger avec décalage sur l'impact des interdits alimentaires dans une vie de couple, la vie révolutionnaire après la mort des idéaux, le boom des fêtes médiévales en France, les films X des années 80 ou encore sur la collusion entre business et terrorisme en milieu moyen-oriental...

Passée du statut de révélation de l'année à celui de superstar de la musique en moins d'un an, Aya Nakamura a rythmé le quotidien de la jeunesse française en 2018 avec ses tubes Comportement, Copines, et surtout Djadja, dont le clip cumule à l'heure actuelle le chiffre ahurissant de 160 millions de vues sur Youtube. Des titres entêtants et addictifs dont l'efficacité est décuplée par la personnalité attachante d'Aya, qui entretient un lien très direct avec son public, et par l'universalité de sa musique, qui traverse les frontières et s'impose dans les tops de l'Europe entière et sur le continent africain.

Le groupe s'est entouré de grands noms pour produire et mixer ce huitième album : Paul Corkett (The Cure, Nick Cave, Placebo), Jeff Delort (Jacques Higelin, Cats on Trees, Julien Doré.) ou encore Pierrick Devin (Lili Wood & the Prick, Owlle, Phoenix).

Les trois amies mélomanes originaires de Seine Saint Denis, dévoilent un premier album de dix titres qui inclut neuf reprises à la sauce L.E.J ainsi qu'un titre inédit.

Ancien leader du groupe de rock té 67, l'artiste belge sort son premier album solo chez Tôt Ou Tard dans un style qui nous rappellerait Dominique A ou Alain Souchon. Il nous propose une vraie collection de chansons pop et accrocheuses, aux mélodies addictives, et aux arrangements originaux et délicats.

Drôle de nom pour ce cinquième album... Remarquez, le disque est plutôt étrange : 38 titres allant de 7 secondes à 2 minutes maxi, 38 fulgurances pour des chansons (super)soniques, 38 courtes pièces chorégraphiées à 3 voix, un ténor et 2 petits castrats, sous l'oeil énigmatique d'un Berlioz étêté pour l'occasion sur une pochette façon Deutsche Grammophon. On voit le scotch, les ficelles ? Pas grave vous répondra le "bricol(aut)eur". Quant au pourquoi du titre à rallonge, il vous sera révélé dans l'ultime et plus longue chanson...

Deuxième album pour le rappeur marseillais après le succès de sa mixtape A7 et de son premier opus, Anarchie.

Ici il y a des chansons qui donnent envie de danser... des danses à inventer, car bien que Paris Combo accueille des voix et des sons venus d'Orient, d'Afrique, d'Asie, d'Europe Centrale, de la Nouvelle-Orléans, des revues nègres d'Harlem, des bouges de Pigalle et de Berry-Bouy, il est rare que l'un de leurs morceaux nous pousse à danser comme il le faudrait. Leurs javas valsées sont des battements d'ailes de papillons et quand ils nous swinguent un tango, c'est à danser comme un faune, l'après-midi de préférence.

Assumer. La sensibilité débordante comme la puissance sans appel d'une mélodie à l'unisson. La part animale qui s'empare des corps et la douceur qu'il faut avoir l'audace d'arborer. Assumer de se retirer en soi pour y invoquer des mondes, s'évader pour se lancer à l'assaut de sa propre dualité. Pour composer les douze titres de son deuxième album, Hildebrandt s'est lancé dans une quête solitaire et nécessaire, à revers des normes et des injonctions préconçues. Muni des oeuvres de Stevenson, il s'est retiré dans un refuge de montagne ou sur des îles atlantiques. Dans îLeL, il explore un territoire où le masculin se déploie à rebours, où les genres se confondent et les émotions se bousculent. Par sa vitalité rouge et ses fulgurances immédiates, îLeL est alors cette invitation à s'évader en soi-même pour y déployer, enfin, l'audace de la tendresse.