Le refuge de mon père était un grand studio avec du parquet flottant, des murs blancs et nus, une large poutre crevassée en son milieu qui traversait le plafond. Une porte donnait sur une minuscule cuisine, une autre sur la salle dÊeau. Par la fenêtre, on apercevait la Seine et les arches de Notre-Dame. Au dessus du canapé-lit était cloué un crucifix avec son Jésus-triste, comme lÊappelait mon père. Il avait passé là les derniers mois de sa vie, entre deux séjours à lÊhôpital. ½ Je rentre dans ma tanièr